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Chers membres,Chères membres, Nous communiquons avec vous…
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L’histoire d’IATSE 514 est celle d’un groupe de techniciens et de techniciennes du cinéma qui a décidé de faire reconnaître leurs métiers et de revendiquer leur place et celle de Montréal et du Québec dans l’industrie des productions cinématographiques en Amérique du Nord.
Au moment de la création d’IATSE 514 en 2005, la Loi sur le statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma (Loi S32.1) ne reconnaissaient qu’une quinzaine de métiers du cinéma – des métiers soi-disant plus artistiques que d’autres – parmi la centaine de métiers qu’exerçaient les travailleurs, même si chacun des métiers est nécessaire à la production d’un film.
L’absence de statut juridique empêchait l’établissement d’une position solide à partir de laquelle les techniciens pourraient négocier leurs conditions de travail. Bien qu’au cours des années, plusieurs associations québécoises de techniciens de l’image et du son se soient succédé, aucune n’avait jamais réussi à régler ce problème fondamental. En fait, depuis les années 1960, les techniciens ont formé pas moins de sept associations et elles se sont toutes butées au même problème.
Que faire? Une petite révolution. Pourquoi ne pas former un syndicat et s’adresser à la Commission des relations de travail pour représenter les techniciens à être embauchés par une production cinématographique américaine tournée au Québec? Fini d’attendre que le gouvernement nous reconnaisse une quelconque nature artistique. Les techniciens du cinéma se transforment en travailleurs du cinéma. La reconnaissance artistique, nous nous la donnerons entre nous, lorsque le travail sera bien fait.
La création d’IATSE 514 a créé suffisamment de remous pour entraîner des modifications à la Loi S32.1, bien qu’il fallut attendre jusqu’en 2009, après de longues négociations. Depuis, le champ d’application de la loi s’est étendu aux techniciens qui participent aux productions audiovisuelles. La nouvelle loi a aussi redéfini les secteurs de négociation et de la portée des reconnaissances syndicales dans l’industrie des productions audiovisuelles.
Pour parcourir ce chemin, le nouveau syndicat québécois s’est affilié à IATSE, la plus grande centrale syndicale de l’industrie du film et du spectacle en Amérique du Nord. Nous nous sommes aussi affiliés à la FTQ, la plus grande centrale syndicale du Québec et dont le président était à nos côtés lors de la commission parlementaire sur le projet de loi 32.
Finalement, il y a deux choses dont il faut être certain. Premièrement, les membres d’IATSE 514 sont des professionnels québécois qui ont le goût de leur métier, le goût de réussir et le goût de l’autonomie pour ne plus dépendre uniquement des fonds d’aide de l’État. Deuxièmement, depuis 2009, le Québec accueille les plus grandes productions cinématographiques américaines de son histoire.
Une initiative plutôt malhabile de la part de l’AQTIS, a été enclenchée le 1er mai 2014 et s’est poursuivie jusqu’au 22 février 2015. Initiative qui a abouti à un retour à la case départ, entraînant inutilement des dépenses de plusieurs milliers de dollars, pour toutes les organisations syndicales.
Le 1er mai 2014, l’AQTIS déposait une requête à la CRT (Commission des relations de travail) consistant à unifier les secteurs 3 et 4 des productions américaines, secteurs qui furent déterminés par la loi 32, en 2009. Ces 2 secteurs représentent les secteurs spécifiques aux productions américaines indépendantes. Le secteur 3 représentant les productions de moins de 35 millions, relevant majoritairement de l’AQTIS et le secteur 4 représentant les productions de plus de 35 millions, relevant majoritairement d’IATSE 514. Ce faisant, l’AQTIS a tenté de soutirer à IATSE 514 le secteur 4, mais ce fut un échec total puisque l’AQTIS a dû abdiquer et retirer sa requête auprès de la CRT.
Le Statu Quo prôné par IATSE 514 a prévalu
Cela permettra de préserver la paix industrielle, de poursuivre le travail accompli et d’œuvrer à l’amélioration des conditions de travail des membres.
2015 : 10e anniversaire d’IATSE 514
Septembre 2015 a marqué le 10e anniversaire d’IATSE 514
S’employer à l’amélioration constante des conditions de travail des techniciennes et des techniciens est une priorité pour IATSE 514. S’assurer que les ententes collectives soient respectées et que les conditions salariales évoluent d’année en année.
Pour IATSE 514, il est fondamental de pouvoir offrir aux membres les services de représentation syndicale et de représentation en matière de santé et sécurité. De même qu’il importe de pouvoir offrir des programmes d’équipement de protection individuelle tout autant que des programmes de formation.
La qualité du service offert aux membres témoigne d’un souci constant envers les professionnels de l’industrie cinématographique qui doivent en tout temps pouvoir s’informer et bénéficier de judicieux conseils auprès d’IATSE 514 et être en mesure d’exercer leurs fonctions en toute quiétude.